Cinémapéros

 

Cette année, les quatre séances de Cinémapéros nous invitent là où l’art nous fait rire et nous questionne sur ce qui façonne les sociétés.
Programmation : Clio Simon

 

* Mardi 23 juillet à  19h

Les yeux carrés de Louison Assié et Laure Massiet du Biest, 20 min – Belgique, 2020

À  Marseille, ville pilote de la vidéosurveillance automatisée, les caméras fleurissent. Sous ces caméras, à l’identité et aux intentions confuses, le piéton est suspect. Et si nous inventions, à tous les coins de rue, une nouvelle forme de résistance ?

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* Mardi 30 juillet à  19h

Article 15 de Marie Reinert, 40 min – France, 2021

En 2017, Marie Reinert mène un workshop à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa. Elle y travaille en collaboration avec sept artistes – Chris Shongo, Junior Mvunzi, Magloire Mpaka, Jerry Lelo, Francis Longwa, Olikas Ngongo, Margot Oto – pour concevoir ce film, dans lequel les habitants filment eux-mêmes leurs activités professionnelles, formelles comme informelles.

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* Mardi 6 août à  19h

Tungrus de Rishi Chandna, 13 min – Inde, 2017

Dans un appartement de la banlieue de Mumbai comme il en existe des milliers se déroule un drame tragi-comique dont le protagoniste n’est autre qu’un jeune coq. Recueilli par un excentrique patriarche pour servir de distraction aux chats de la famille, le poussin a survécu, grandi et impose désormais à chacun son encombrante présence, tyrannisant toute la maisonnée.

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* Mardi 13 août à  19h

Bim, Bam, Boom, las luchas Morenas ! de Marie Losier, 13 min – Mexique, États-Unis, Danemark, 2016

« Ces trois sœurs, fausses blondes et catcheuses de la « lucha libre », sont filmées par la caméra aimante et enfantine de Marie Losier, dont l’élégance émane de sa précarité ludique, on entend le bruit du projecteur qui nous rappelle l’artifice forain du cinéma, c’est le début des images animées, l’enfance de la vie, les trois femmes se battent sur scène, parodiant les catcheurs, les querelles, les colères, dans une exagération comique dansante. Le film est comme un ravissant bonbon acidulé qui joue avec nos envies, nous fait rire et plus gravement désigne le corps comme excentrique, excessif et finalement la seule chose de vraie autour de laquelle on peut se broder une vie… Une vie de galère, d’amour familial et de nomadisme forain… » Claire Simon

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