2019

Exposition de printemps

« En plein courant d’air » de Charles Pouderoux

Vernissage le samedi 11 mai à  15h.
Exposition du 11 au 26 mai 2019, ouverte les week-end de 15h à  19h et sur rendez-vous.

Courant d’air… mouvement invisible qui fait naître un frisson, une caresse. Son origine se révèle dans l’expression populaire et résonne comme différents échos à  l’histoire de l’art. Les marques de nos actes dans le temps et nos ressentis immatériels laissent des traces et signent notre peau. « Théâtre des émotions », la mémoire résonne dans nos gestes et la trace se révèle et s’impose pour composer dans l’espace un événement. Le corps est au cœur de l’esthétique des courbes et des enchevêtrements qui évoquent ainsi des chemins sensuels et des champs de couleur.

 

Expositions d’été


Dimanche 23 juin à  partir de 12h30 Vernissages
des 2 expositions
autour d’un picnic à  apporter et à  partager.
Puis à  15h concert « L’Anche et la Corde » musique acoustique de Cassadó, De Pablo, Rebotier, Stravinsky, Tate, Xenakis, Yi par Hervé Cligniez, clarinette et Valérie Dulac, violoncelle, de l’Ensemble Orchestral Contemporain.

 

* Exposition « La baie aux 2 lunes » avec Cécile Beau, Bianca Bondi & Antoine Donzeaud, Sarah Del Pino, Atsunobu Kohira et Anna Tomaszewski. Commissaire de l’exposition : Leïla Simon

 

* Exposition Moonwalk et Vanités avec Arlette Simon et Marc Simon.

     


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Expositions
ouvertes tous les jours de 15h à 19h du 23 juin au 1er septembre. Entrée libre.

 

*** Dimanche 11 août de 9h30 à  18h ****

Journée découverte autour des Échappées du Partage des eaux  En partant de la Tour à  eau imaginée par l’artiste paysagiste Gilles Clément, la journée nous mène à  La Ferme de Bourlatier, à  La Nouvelle Manufacture puis à  Eac Les Roches où  un apéro sera proposé. Tout le parcours se fait avec l’artiste Renaud Piermarioli qui déclame ses poésures (analyses poétiques) sur les œuvres exposées.

Accès libre, réservation conseillée. Repas possible au café culturel de La Nouvelle Manufacture (sur réservation au 06 73 27 37 96).  Avec le soutien du Département de l’Ardèche. Co-voiturage possible. www.lanouvellemanufacture.org

 

Conférence 

Vendredi 5 juillet à  19h :
« Gérard Garouste : Savoir s’égarer » par Olivier Kaeppelin, en lien avec l’exposition « Gérard Garouste et l’École des Prophètes » au Lieu de Mémoire du Chambon-sur-Lignon. *** La conférence se tient bien à  Eac Les Roches ***

 

 

Cinémapéros 

Chaque mardi à  19h, du 23 juillet au 13 août inclus, est proposé un court-métrage. La séance est suivie de discussions autour d’un apéritif.
La programmation a été pensée par Leïla Simon.
L’entrée est libre, comme chaque événement à  Eac Les Roches, dans la limite des places disponibles.

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Mardi 23 juillet à  19h : 
Sarah del Pino, « Rêvent-elles de robots astronautes ? », France, 2017, couleur, HD, Stéréo Dolby Digital 25mn, collection Frac Auvergne.
Image et montage: Sarah del Pino. Son : Sarah del Pino, Agnès Nöel. Production et distribution : Sarah del Pino.

Sous l’esthétique d’une science fiction la caméra abandonne peu à  peu le monde des humains pour pénétrer dans un monde parallèle. Nous découvrons un microcosme fabriqué par l’Homme et pourtant déserté par ce dernier. Dans une ferme de vaches laitières autogérée par des logiciels informatiques, tous les désirs de ces travailleuses sont comblés si bien, que la seule voix persistante est celle des robots. La frontière entre le naturel et l’artificiel se trouble : nées dans ce monde, ces vaches domestiques évoluent dans leur milieu « naturel ». Telles des créatures dans l’ombre, elles produisent sans cesse notre futur consommation de lait. Enfermées dans un hangar, un champs seulement les sépare de notre société.

 

Mardi 30 juillet à  19h : 
Tania Mouraud, « Once Upon a Time« , 2011 – 2012, HD, sound 4.1, 9mn 16s.


Filmé en France et au Canada dans des forêts boréales du Morvan et de l’Ontario, « Once Upon a Time » (« Il était une fois ») raconte la fable terrifiante de l’abattage mécanisé. Cueillis par « l’ogre » (l’abatteuse), les arbres subissent une chorégraphie répétitive et hypnotique : en moins d’une minute, leurs troncs sont couchés et « avalés » par les mandibules du bras mécanique, puis immédiatement ébranchés, écorcés et débités. Procédure méthodique, rentabilité maximale. Excluant toute présence humaine, le cadrage resserré et la rapidité du montage accentuent la déshumanisation d’une déforestation expéditive.

 

Mardi 6 août à  19h :
Olivier Sévère, « Dans ces eaux-là  », 2017, vidéo, 23mn 43s. Ce projet a été développé dans le cadre d’une résidence à  la Villa Kujoyama. La Villa Kujoyama est une antenne de l’Institut français du Japon. Elle bénéficie du soutien de la Fondation Bettencourt Schueller et de l’Institut français. 


« Dans ces eaux-là » est une fable picturale, minérale et tellurique dont l’eau et la pierre sont les protagonistes. Ils expriment les forcent créatrices de la nature et de l’homme. Qu’elles soient solides ou fluides, conflictuelles ou mimétiques, les énergies déployées font corps, emportent, soulèvent ou érodent.

 

Mardi 13 août à  19h :
Darren Almond, « Bearing », 2011, vidéo Blu-ray couleur, son, 35mn, collection FRAC Auvergne – Dépôt du Centre national des arts plastiques.


Réalisé en Indonésie, sur les monts escarpés du volcan Kawah Ijen situé sur l’île de Java, « Bearing » (« porter ») utilise les codes filmiques du genre documentaire.  Le site attire un flux constant de touristes en quête d’aventure, d’exotisme et de trekking, habités par les frémissements d’une conscience politique altermondialiste qui confère à leur périple les allures d’un voyage engagé.
Le film réalisé par Darren Almond, s’il repose sur des bases semblables en apparence aux documentaires déjà réalisés sur le sujet, adopte pourtant un mode filmique qui lui permet un déplacement singulier. Plutôt que de s’intéresser au Kawah Ijen dans ses aspects généraux, Bearing s’attache au cas particulier d’un homme, mule humaine charriant ses charges de soufre du fond du cratère jusqu’à la pesée, en Sisyphe exténué et asphyxié.

 

Dans le cadre de la Biennale de Lyon – Résonance 2019

Conférence
Samedi 2 novembre à 16h :
Peut-être est-ce parce que je ne sais pas nager que j’ai décidé d’apprendre à voler… par Claire Kueny

Cette phrase de l’artiste Gino de Dominicis, rend compte d’une philosophie qui pourrait être commune aux artistes et aux magiciens, à savoir, penser que rien n’est impossible.
Partant de l’enquête d’André Breton dans L’Art magique qui questionnait philosophes, artistes, anthropologues, psychologues, poètes, occultistes, sur la pertinence de l’assimilation des artistes modernes aux anciens magiciens dans leur capacité commune à enchanter l’univers, il s’agira de voir ce qui fait de l’art une pratique magique.

 

Apéro poétique
Samedi 2 novembre à 18h : 
Apéro poétique pensé par Stéphane Reynaud (chef cuisinier), Bertrand Rigaux (artiste), Leïla Simon (auteure de textes et d’expositions).

L’apéro poétique est né des échanges entre Stéphane Reynaud (cuisinier), Bertrand Rigaux (artiste plasticien) et Leïla Simon (auteure d’expositions et de textes). Prenant pour point de départ les poèmes de Bertrand Rigaux, ils ont imaginé, ensemble, des prolongements culinaires, des mises en espace, des rencontres à partager avec d’autres passionnés ou tout simplement curieux.